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Questo nostro esemplare che appartenne alla biblioteca di Mariette, poi a quella del C. d’Agincourt fu oggetto di
molte cure del primo suo possessor e venendo riguardato da lui come pregiatissima e bellissima cosa, crediamo
di far gustare agli amatori le illustrazioni stesse, che estese di pugno di Mariette, trovami annesso a questo nostro
esemplare.
Il y a eu trois éditions du livre des habillemens turcs par Melchior Lorich.
La premier qui est la nôtre est de l’année 1626 à Hambourg chez Michel Hering.
La seconde est de l’année 1641 aussi à Hambourg, chez Tobie Gunderman.
La troisième imprimée dans le même libraire et chez le mé-me libraire, porte la date de 1646. A cette drrniere
édition il y a au commencement et de plus qu’aux deux autres, une table imprimée en allemand, qui est une
explication des figures, prise sur le MS. même de l’auteur: mais il est assez difficile d’en faire usage, car les
figures n’étant point chiffrées, ne se trouvent presque jamais rangées comme la table, dans laquelle ces figures
sont cependant indiquées par des chiffres qui sont supposées devoir se rencontrer sur les planches. Il seroit bien à
sonhaiter qu’on eut eu l’attention de les y mettre; car si quelques estampes demandent une explication, ce sont
sur tout celles qui représentent de vues d’edifi 292 ces existains et des habillemens des nations, tels que sont
ceux que Melchior Lorich a représentées ici, après les avoir dessinées avec autant d’exactitude que de goût sur
les lieux.
Nôtre exemplaire est plus ample que celui du roi d’une planche double qui represente la vue de la mosquée
apellée la Solimanie.
Celui du roi a de plus trois planches, l’une qui représente cet ornement d’orfévrerie dont le bonnet des Janissaires
est ordinairement paré par devant; la seconde qui est plus grande que toutes celles qui se trouvent dans le livre,
représente onze étendards ou quenes de chevaux ornées de handerolles, qui suivant ce qu’il en dit dans les
explications, furent portées à une procession qui se fit a Constantinople en 1558 dans le tems que Lorich étoit
dans cette ville; c’est une forte et belle chose, que je regrette fort de ne pas avoir: La 3 qui est encore une planche
double, représente un assemblage de divers bâtimens la plupart turcs, mais qui paroissoient avoir été faits de
génie, chacun est accompagné d’une lettre de renvoi: cependant cette planche n’est pas expliqué dans la table.
Enfin on trouve encore dans l’édition du roi une planche en bois sur laquelle est représenté le portrait de l’auteur,
fait en 1575 dans une éspéce de médaille placée au dessous de trois autres médailles qui renferment autant de
dévises propres à Melchior Lorich ou Lorch.
Voila en quoi consistent les différences qui se recontrent entre les deux exemplaires que je cite et qui ne
proviennent à mon avis, que de ce que les planches n’etant pas chiffrées, il étoit difficile de les assembler
régulièrement et en faire un corps bien complet. Ainsi je tiens que les deux exemplaires sont incomplets.
J’ajouterai que dans l’exemplaire de la bibliothéque du roi, ou a joint quatre planches gravées en cuivre par le
même Lorich et qui sont deux portraits, l’un en buste et l’autre en pied de l’Empereur Soliman et deux
semblables portraits d’Ismael, Ambassadeur du Sophi de Perse à la cour du dit Soliman, et une cinquième
planche représentante une Fortune gravée par Philippe Galle d’après le même Lorich, mais ce dernier morceau
est bien mauvais, tant pour la composition que pour le goût du dessein. Ce sont ces cinq pièces gravées en
cuivre, qui ont donné occasion de marquer dans les titres des éditions de 1641 et 1646 que ce recueil étoit
composé de planches gravées en bois et en cuivre. Elles ne font point cependant partie de ce recueil; ce sont des
morceaux détachés; et qui n’y ont été ajoutés qu’après coup, sans doute par le libraire pour donner à son edition
une supériorité sur la première édition.»
Ecco alla distesa il frontespizio d’una di queste edizioni tal come lo traduce lo stesso Mariette in un quaderno
ove presenta l’elenco numerato delle tavole parimente tradotto.
Figures dessinées et gravées à pied et à cheval avec plusieurs 293 beaux édifices à la maniere turque et
toutes autres choses qu’on peut y voir: par Melchior Lorichius de Flensbourg très-savant, très-renommé, et trèsexperimenté. Le tout d’après nature et suivant la perspective en cuivre, et en bois mise au jour pour la 3 fois
avec une table pour les figures, tirée de l’original manuscrit, presènté à tous les amateurs, peintres. sculpteurs,
graveurs à leur honneur et pour leur uilité., à Hambourg, chez Tobie Gounderman Libraire, en 1646.
Noi stessi personalmente abbiamo fatto l’esame dell’esemplare di Parigi alla Biblioteca R. e lo abbiamo
riconosciuto composto dai fragmenti dei due diversi esemplari della seconda e terza edizione, trovandosi in
principio il frontespizio colla data del 1646 e dopo quarantotto carte l’altro frontespizio colla data del 1641 e un
gran numero di tavole duplicate e ripetute senza ordine e senza scelta. Nel resto confronta con ciò che fu
riconosciuto dal diligentissimo Mariette. Abbiamo avuto cura di prendere un lucido esattissimo delle tre tavole
dei stendardi, delle fabbriche, e degli ornati d’oreficeria citate qui sopra, che abbiamo inserte nel nostro
conservatissimo e prezioso esemplare. È osservabile come i bibliografi più accreditati non diano cenno di
un’opera dalla quale tutti hanno preso e persino materialmente copiato nel produrre in una quantità di libri
posteriori le costumanze orientali. L’esemplare di questa prima edizione e composto di 114 tavole, nelle quali è
compreso il frontespizio.
Questo nostro esemplare che appartenne alla biblioteca di Mariette, poi a quella del C. d’Agincourt fu oggetto di
molte cure del primo suo possessor e venendo riguardato da lui come pregiatissima e bellissima cosa, crediamo
di far gustare agli amatori le illustrazioni stesse, che estese di pugno di Mariette, trovami annesso a questo nostro
esemplare.
Il y a eu trois éditions du livre des habillemens turcs par Melchior Lorich.
La premier qui est la nôtre est de l’année 1626 à Hambourg chez Michel Hering.
La seconde est de l’année 1641 aussi à Hambourg, chez Tobie Gunderman.
La troisième imprimée dans le même libraire et chez le mé-me libraire, porte la date de 1646. A cette drrniere
édition il y a au commencement et de plus qu’aux deux autres, une table imprimée en allemand, qui est une
explication des figures, prise sur le MS. même de l’auteur: mais il est assez difficile d’en faire usage, car les
figures n’étant point chiffrées, ne se trouvent presque jamais rangées comme la table, dans laquelle ces figures
sont cependant indiquées par des chiffres qui sont supposées devoir se rencontrer sur les planches. Il seroit bien à
sonhaiter qu’on eut eu l’attention de les y mettre; car si quelques estampes demandent une explication, ce sont
sur tout celles qui représentent de vues d’edifi 292 ces existains et des habillemens des nations, tels que sont
ceux que Melchior Lorich a représentées ici, après les avoir dessinées avec autant d’exactitude que de goût sur
les lieux.
Nôtre exemplaire est plus ample que celui du roi d’une planche double qui represente la vue de la mosquée
apellée la Solimanie.
Celui du roi a de plus trois planches, l’une qui représente cet ornement d’orfévrerie dont le bonnet des Janissaires
est ordinairement paré par devant; la seconde qui est plus grande que toutes celles qui se trouvent dans le livre,
représente onze étendards ou quenes de chevaux ornées de handerolles, qui suivant ce qu’il en dit dans les
explications, furent portées à une procession qui se fit a Constantinople en 1558 dans le tems que Lorich étoit
dans cette ville; c’est une forte et belle chose, que je regrette fort de ne pas avoir: La 3 qui est encore une planche
double, représente un assemblage de divers bâtimens la plupart turcs, mais qui paroissoient avoir été faits de
génie, chacun est accompagné d’une lettre de renvoi: cependant cette planche n’est pas expliqué dans la table.
Enfin on trouve encore dans l’édition du roi une planche en bois sur laquelle est représenté le portrait de l’auteur,
fait en 1575 dans une éspéce de médaille placée au dessous de trois autres médailles qui renferment autant de
dévises propres à Melchior Lorich ou Lorch.
Voila en quoi consistent les différences qui se recontrent entre les deux exemplaires que je cite et qui ne
proviennent à mon avis, que de ce que les planches n’etant pas chiffrées, il étoit difficile de les assembler
régulièrement et en faire un corps bien complet. Ainsi je tiens que les deux exemplaires sont incomplets.
J’ajouterai que dans l’exemplaire de la bibliothéque du roi, ou a joint quatre planches gravées en cuivre par le
même Lorich et qui sont deux portraits, l’un en buste et l’autre en pied de l’Empereur Soliman et deux
semblables portraits d’Ismael, Ambassadeur du Sophi de Perse à la cour du dit Soliman, et une cinquième
planche représentante une Fortune gravée par Philippe Galle d’après le même Lorich, mais ce dernier morceau
est bien mauvais, tant pour la composition que pour le goût du dessein. Ce sont ces cinq pièces gravées en
cuivre, qui ont donné occasion de marquer dans les titres des éditions de 1641 et 1646 que ce recueil étoit
composé de planches gravées en bois et en cuivre. Elles ne font point cependant partie de ce recueil; ce sont des
morceaux détachés; et qui n’y ont été ajoutés qu’après coup, sans doute par le libraire pour donner à son edition
une supériorité sur la première édition.»
Ecco alla distesa il frontespizio d’una di queste edizioni tal come lo traduce lo stesso Mariette in un quaderno
ove presenta l’elenco numerato delle tavole parimente tradotto.
Figures dessinées et gravées à pied et à cheval avec plusieurs 293 beaux édifices à la maniere turque et
toutes autres choses qu’on peut y voir: par Melchior Lorichius de Flensbourg très-savant, très-renommé, et trèsexperimenté. Le tout d’après nature et suivant la perspective en cuivre, et en bois mise au jour pour la 3 fois
avec une table pour les figures, tirée de l’original manuscrit, presènté à tous les amateurs, peintres. sculpteurs,
graveurs à leur honneur et pour leur uilité., à Hambourg, chez Tobie Gounderman Libraire, en 1646.
Noi stessi personalmente abbiamo fatto l’esame dell’esemplare di Parigi alla Biblioteca R. e lo abbiamo
riconosciuto composto dai fragmenti dei due diversi esemplari della seconda e terza edizione, trovandosi in
principio il frontespizio colla data del 1646 e dopo quarantotto carte l’altro frontespizio colla data del 1641 e un
gran numero di tavole duplicate e ripetute senza ordine e senza scelta. Nel resto confronta con ciò che fu
riconosciuto dal diligentissimo Mariette. Abbiamo avuto cura di prendere un lucido esattissimo delle tre tavole
dei stendardi, delle fabbriche, e degli ornati d’oreficeria citate qui sopra, che abbiamo inserte nel nostro
conservatissimo e prezioso esemplare. È osservabile come i bibliografi più accreditati non diano cenno di
un’opera dalla quale tutti hanno preso e persino materialmente copiato nel produrre in una quantità di libri
posteriori le costumanze orientali. L’esemplare di questa prima edizione e composto di 114 tavole, nelle quali è
compreso il frontespizio.
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, Queste due ulteriori opere hanno la traduzione francese a fronte del testo inglese; la prima delle tre contiene 48
tavole; la seconda ne contiene 24 e la terza 24. 11 L’edizione di queste opere è del massimo splendore e le
tavole colorate sono di una classica bellezza e tale che equivalgono a ben dipinti quadri da gabinetto. Nessuno
vinse ancora in questo genere le opere inglesi. La carta che servì a queste magnifiche edizioni può assolutamente
equivalere a lamine d’avorio; tanto è compatta, eguale e candida.
Queste due ulteriori opere hanno la traduzione francese a fronte del testo inglese; la prima delle tre contiene 48
tavole; la seconda ne contiene 24 e la terza 24. 11 L’edizione di queste opere è del massimo splendore e le
tavole colorate sono di una classica bellezza e tale che equivalgono a ben dipinti quadri da gabinetto. Nessuno
vinse ancora in questo genere le opere inglesi. La carta che servì a queste magnifiche edizioni può assolutamente
equivalere a lamine d’avorio; tanto è compatta, eguale e candida.
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, Opera di merito uguale alla precedente con 71 tavole.
Opera di merito uguale alla precedente con 71 tavole.
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